Premier article...

28 décembre 2006

Je ne pouvais pas aller me coucher sans marquer ce jour.
A vrai dire, je ne savais pas par quoi commencer ce blog. Et puis l'idée m'est venue cet après-midi, vers 15h15.
Comme toute campagnarde normale, aujourd'hui, j'ai voulu aller en ville gentiment [à Amiens]. Le moyen le plus courant de s'y rendre quand on n'a pas de voiture, c'est le train.

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Chapitre 1 : Le petit rituel de la SNCF.

Je peux donc enchaîner directement sur le fait que ce mercredi 27 décembre 2006 m'a fait haïr la SNCF à tout jamais.
J'arrive à 14h39 pour le train de 14h43. D'autres gens comme moi [ils étaient peu, certes] doivent se rendre dans la capitale picarde, et ont revêtus leur plus gros blouson, comme s'ils avaient tout prévu le coup de merde de ces pourris de connards de feignasses de la SNCF.

14h55. Toujours pas de train. Le froid de canard et moi on n'est pas copains copains. Alors je décide d'appeler la SNCF : ah ouais, maintenant à la gare, y'a un super téléphone bleu en cas de retard, ou d'anomalies du train [quand y'en a un qui daigne passer ^^]. Bon, ce téléphone, évidemment, il sert à rien, y'a pas un con qui décroche. Bref, faut aller au vieux, qu'est à l'autre bout du quai. Comme une brave, j'y vais. [forcément y'a pas un con qui voulait y aller a ma place, pis après faut encore faire passer l'info aux "voyageurs", non mais oh, ils ont qu'à l'appeler cette catin d'SNCF !!]

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Chapitre 2 : Les choses se corsent

J'tombe sur un gars relativement sympa. J'aurai pu péter un cable, puisqu'il m'a annoncé d'une voix douce que le train était supprimé, mais lui, au moins il faisait son job. Pourquoi mon train, ce train, particulièrement celui-ci, obligatoirement Abbeville-Amiens-14h43, pourquoi ce connard de train n'est-il pas passé?
27 décembre, le cheminot a voulu faire une grasse mat' ! "Wow allez-y m'sieur, vous l'méritez bien, après toutes ces grèves, vous devez être fatigués de vous révolter... POUR RIEN EN PLUS !" [ou alors on sait pas pourquoi...allez soyons fous soyons polis !]

En guise de lot de consolation, on nous annonce [on m'annonce] qu'un bus s'apprête à desservir [servir] toutes les gares de ma ligne pour aller à Amiens. Pleine d'espoir, je décide faire confiance à monsieur Saint Roch ( 'n'roll). Je me pèle les fesses place de la gare pendant une demi-heure. là une super méga bonne idée d'la mort m'est venue à l'esprit : remonter chez moi. Et puis j'me suis dit que si le bus arrivait, il fallait que je vérifie un truc.

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Chapitre 3 : Imagination...

Je voulais juste voir, s'il y avait un contrôleur dans le bus... J'aurai rêvé de mon propre article de journal "Un contrôleur de train offre une amende dans un bus" ou encore à un pourri au képi ble qui dit comme un con "vous avez compostez votre billet?? "ben non du con y'a pas de guichet ici, pis on est un peu sur un parking, pas dans une gare" . Ups. Bref. Finalement j'ai poireauté une heure. Au bout d'une heure, c'était plus trop drôle [fait très froid dans l'8-0] alors j'ai testé "rebellion à la SNCF". J'ai harcelé le gars pendant trois plombes.

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Chapitre 4 : Là ça devient relou connasse !

Il commençait à être légèrement chiant l'pépère, il avait aucune info. "Moi, pendant ce temps là, j'attends comme une marmite ? j'ai un peu froid m'sieur, et un peu, c'est un petit mot." Finalement, l'copain il a fait l'effort d'appeler la gare d'Amiens pour en savoir plus. J'ai eut l'malheur de le rappeler. En face de moi, il se serait pris mon sac à main dans la tête. "Ah ben j'ai une mauvaise nouvelle, le bus est passé, mais il s'est pas arrêté" . Il a eut d'la chance. Car moi, même à bout d'nerfs, j'perds pas mon sens de l'humour. Alors j'ai eut une idée rapide et ingénieuse. D'ailleurs c'est la première fois que ça m'arrive. Ca fait bizarre. En fait j'ai eut deux idées. Deux idées de vengeance, qui me sont venues lorsque le monsieur sympa m'a demandé "Vous habitez Amiens?".

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Chapitre 5 : Le subterfuge...

Supposant qu'il allait vouloir faire quelque chose pour moi, j'ai pensé à toutes ces victimes du repos du cheminot. J'ai décidé de me venger coûte que coûte. "Non monsieur, j'habite Paris-Nord, j'ai 4 gamins qui sont tout seuls a la maison, mais c'est-pas-gra-ve !"
M'sieur sympa il a culpabilisé un peu. Il a pris mon numéro de téléphone et tout. Ma vengeance devenait jolie.
J'avais décidé que si on m'envoyait un taxi, je partirai chez moi dès son arrivée, après avoir appelé au vieux téléphone de la mort et surtout, après avoir dit que leur voiture avait eut un accident devant mes yeux et qu'il me fallait donc, un autre chauffeur.[sans-coeur]

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Chapitre 6 : Une issue ?

Mais non, le M'sieur sympa m'a dit que la SNCF elle-même aller m'appeler. "Euh m'sieur j'peux pas aller au chaud deux secondes là parce que j'ai froid au pubis!!?" "Sisi, m'zelle mais pas trop loin d'la gare" "Ouais ben à pied j'peux pas aller bien loin connard, merci m'sieur."
Sympa, comme mec.
Et là, fiu effroyable évènement.

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Chapitre 7 : Péripétie.

Je m'apprête a boire un chocolat chaud dans un bar réputé du village et pouf... la SNCF m'appelle, cette catin t'sais c'quelle m'dit ? "Veuillez vous éloigner de la bordure du quai s'il vous plaît!" Alors j'ui dit "Mais, jsuis en train de boire un chocolat là !" "Oui ben dépêchez-vous, on a fait arrêter un train express juste pour vous !" Woooooow chouette alors ! Un truc qu'on n'avait encore jamais fait pour moi : faire arrêter un express. dans ma course folle, j'étais émue.

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Chapitre 8 : Une vengeance passive, ni vue... ni vue !

Et mes conpatriotes, étaient vengés. Finalement, en arrivant à la gare, une victoire de canard m'attendait. "Veuillez nous excuser pour ce retard." Non seulement les parigots s'raient pas à l'heure chez eux ! Ni personne d'autre d'ailleurs ! J'avais retardé tous les trains !! Fiou !

Résultat : La SNCF a abdiqué. Et j'suis arrivée à destination. SNCF : 1. Sofia : 1.
C'était une ode à toutes les victimes de la SNCF. (Sales Nazes Connards 'foirés)

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